Le personnage, d’abord atteint d’un peu de fièvre, est le jouet d’hallucinations pendant ses insomnies. Peu à peu, il a la conviction qu’un être invisible rôde autour de lui, le manipule et le vampirise…
« Frisson garanti !
Le Horla n’est pas seulement un conte fantastique, c’est aussi le diagnostic d’une certaine folie qui fait référence dans le milieu médical : l’autoscopie ou dédoublement de la personnalité. Je mets donc un « solo à deux » … dans la situation d’un psychanalyste et de son patient, mais aussi d’un auteur et de son interprète, d’un metteur en scène et de son comédien … à la manière d’un objet et de son image dans un miroir. Entre l’être et le paraître … Entre le réel et l’imaginaire …
Entre le fantastique et la folie … c’est dans ce « no man’s land » que se terre en chacun de nous Le Horla.» Régis Gayrard