« Après l’amour » est une comédie d’un réalisme féroce. Le dialogue est précis, impitoyable parfois; il s’en dégage une poésie toute crue, toute sèche, et pourtant pleine d’humanité. On déguste le quotidien d’un vieux couple trop ordinaire pour être ordinaire, et qui nous fait glisser du rire aux larmes.
Elle, Jeanne, l’épouse acariâtre, malheureuse de nature, qui a passé sa vie à tout économiser, même les sentiments. Lui, Henri, l’époux docile, taiseux par manque de mots, qui encaisse les reproches par habitude du compromis.
Sont-ils passés à côté du bonheur ? Et puis, c’est quoi au fond le bonheur? Y a-t-il une vie après l’amour?